Une première pour l’ESS et les Jeux !

Avec Clémentine Wolf de ESS 2024

« Cette fois, cela ne va pas se passer comme d’habitude ! »  Cheffe de projet en charge de l’appui aux donneurs d’ordre pour ESS 2024, Clémentine Wolf ne cache pas sa satisfaction. Et il y a de quoi : connecter deux mondes qui ne se parlaient pas – les acteurs de l’économie engagée et les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques – le pari d’ESS 2024, programme lancé par l’association Les Canaux, est en passe d’être gagné. Avec déjà 450 entreprises de l’économie solidaire, circulaire et locale impliquées dans sa préparation et son déroulement, les Jeux sont un véritable accélérateur de changement. « Le succès d’ESS 2024 démontre qu’un autre modèle de penser, de faire, peut être performant économiquement et socialement. »

© Yann Arthus-Bertrand

Mise en place en 2018, ESS 2024 est le fruit d’une conviction partagée sur la force économique du « social business » et le pouvoir d’inspiration des Jeux. Une conviction portée par Les Canaux, la Mairie de Paris et le Yunus Centre Paris, fondé par Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006 et père fondateur du microcrédit. Objectif : créer une passerelle entre le Comité d’organisation Paris 2024, la Solideo, Société de livraison des ouvrages olympiques, et les entreprises locales de l’économie sociale et solidaire (ESS) ainsi que l’économie circulaire.

Pour celle qui pratique capoeira, natation, kayak, le sport est un formidable vecteur de partage social. « Enfant, j’étais très timide. Le sport a été pour moi un sacré désinhibiteur. » Fana de Pékin 2008, elle se souvient s’être levée la nuit pour suivre le nageur Alain Bernard : «  Je me suis dit, je veux travailler là-dedans !» Elle avait 12 ans. La jeune cheffe scoute aspire aussi à « faire en sorte que les choses aillent mieux. Pour moi, le champ du sport était plus vaste que les performances des athlètes ». Lorsqu’en 2017, les Jeux sont attribués à Paris, impensable pour l’étudiante de ne pas en être ! Elle en sera, grâce aux Canaux qu’elle intègre d’abord en qualité de stagiaire. L’après-Jeux ? Clémentine ne veut pas y penser. « Je savoure mon rêve d’enfant », confie celle qui a pris « plein de billets et [s’est] portée volontaire pour les Paralympiques ». Elle connaît juste le fil rouge pour la suite : « Être utile ».

A First for ESS and for the Olympic games !

“This time, it won’t happen as usual !”, Project manager in charge of helping the contractors for ESS 2024, Clémentine Wolf doesn’t hide her satisfaction. And no wonder why: connecting two worlds with no usual contact – the economic actors and the managers of the Olympics and the Paralympics – the bet of ESS 2024, a program launched by the association Les Canaux, is about to be won. With already 450 social, circular and local economy companies involved in its preparation and staging, the Games are a real catalyst for change. « The success of ESS 2024 shows that a different way of thinking and doing things can be economically and socially successful. »

Set up in 2018, ESS 2024 is the fruit of a shared conviction about the economic strength of social business and the inspirational power of the Games. This conviction is shared by Les Canaux,  la Mairie de Paris and Yunus Centre Paris, founded by Muhammad Yunus, winner of the 2006 Nobel Peace Prize and founding father of microcredit. The aim is to create a bridge between the Paris 2024 Organising Committee, Solideo, the company responsible for delivering the Olympic facilities, and local companies involved in the social and solidarity economy (ESS) and the circular economy.

For the woman who practises capoeira, swimming and kayaking, sport is a wonderful  vehicule for social sharing. « As a child, I was very shy. Sport was a real disinhibitor for me ». A fan of Beijing 2008, she remembers getting up at night to follow swimmer Alain Bernard: « I said to myself, I want to work in this! » She was 12 years old. The young Scout leader also aspires to « make things better. For me, the scope of sport was wider than the athletes’ performances ». When the Games were awarded to Paris in 2017, it was unthinkable for the student not to take part! And she will be, thanks to Les Canaux, which she first joined as an intern. What about after the Games? Clémentine doesn’t want to think about it. « I’m savouring my childhood dream », says the woman who has « bought lots of tickets and volunteered for the Paralympics ». All she knows is what she wants to do next: « Be useful ».