Emploi et réemploi
Avec Antoine Renard & Martial Ba de EBS Espérance/Orak
Avoir un impact positif sur l’environnement et le social : le partenariat entre la société coopérative d’emballage et de conditionnement EBS Espérance et l’entreprise Orak, pionnière de la moquette de seconde main, est bâti sur les mêmes valeurs. Des valeurs qui pour être éthiques n’en sont pas moins moteurs de réussite. L’obtention du marché de l’équipement des sols, 25 000 m² de moquettes de réemploi, pour les sites des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en est la preuve.
Créée en 1996, EBS Espérance basée à Chanteloup-les-Vignes (78) lutte contre l’exclusion et œuvre pour la création d’emplois pour les personnes en difficulté. Parmi ses clients, il y a l’entreprise Orak. L’idée de Nicolas Lohéac, son fondateur : récupérer dans les bureaux, hôtels et bâtiments publics les moquettes mises au rebut. Triées, nettoyées, rénovées, reconditionnées, les dalles sont remises sur le marché. Un processus d’économie circulaire créateur d’emploi et réducteur de CO2. En deux ans, 100 000 m² de textiles de sol ont ainsi été réemployés. Un marché en pleine croissance.
« On a tout de suite accroché avec EBS, » explique Antoine, responsable d’exploitation réemploi chez Orak. « Une affaire d’état d’esprit. Et son équipe travaille super bien. » Parmi les 34 personnes en insertion, il y a Martial. Depuis 2021, le jeune homme de 24 ans est employé comme agent de production. Capacité d’adaptation, rigueur, bon relationnel, Martial progresse vite. À tel point qu’en décembre dernier il a été engagé en CDI comme agent qualifié par Orak, illustrant la capacité d’EBS à accompagner vers un emploi pérenne les personnes en chantier d’insertion : le cas pour 75 % de leurs salarié·e·s. « Il ne faut pas avoir d’a priori. Martial n’avait pas de qualification spécifique mais il s’est formé : ça a tout de suite matché », poursuit Antoine. Pour Martial, ce CDI est une récompense pour le travail effectué pendant deux ans à EBS. « J’ai plus de responsabilités mais j’assume ! », dit-il. « J’ai découvert un domaine que je ne connaissais pas. Remettre à neuf, j’aime bien. Quand on change d’emploi, on peut se sentir un peu perdu mais j’ai été bien accompagné. Travailler pour les Jeux, c’est une fierté, un honneur ! » confie celui qui adore le foot mais va suivre de près les épreuves de natation, judo, ping-pong. L’avenir pour lui ? Aller le plus loin possible. « Maintenant, je sais que je peux faire mon chemin. »
Employment and re-employment !
To have a positive impact on the environmental and social aspect of our society : the collaboration between the packaging and conditioning cooperative company EBS Espérance and the company Orak, pioneer in the second-hand carpet field? Both companies are built on the same values, the ethical aspect of those values are not stopping them from being part of the engine of their company’s success. The obtention of the floor equipment market, for the sites of the Olympic Paralympic Games of Paris, is the proof of that. 25 000 m2 of second-hand carpet will be used.
Created in 1996, EBS Espérance, based AT Chanteloup-les-Vignes (78) is fighting against exclusion and working for new employment for people in need. Among their clients is a company named Orak. The idea of Nicolas Lohéac, its founder : take carpets, destined to be thrown away, from offices, hotels and public buildings. Once being sorted, cleaned, renovated and reconditioned, the carpet tiles are put back on the market. This market is a circular economy’s process, creating jobs and reducing carbon emissions. Within two years, 100 000 m2 of floor textile have been re-employed like this. The market is in complete growth.
“We immediately clicked with EBS,” explains Antoine, exploitation and reuse supervisor at Orak. “It’s a matter of mindset. And his team works really well” Among the 34 people in insertion, there is Martial. Since 2021, a young man of 24 years is employed as a producing agent. Adaptability, thoroughness and good relations, Martial is progressing quickly. To the point where in last december, he was hired in a permanent position as a qualified agent by Orak, showing EBS’s capacity at accompanying people in insertion towards a stable job : it is the case for 75% of their employees. “There must be no stereotypes. Martial, even if had no specific qualifications, had been trained and it immediately worked” continues Antoine. To Martial, this permanent position is a reward of all the work he did during the last two years at EBS. “I have more responsibility but i like it » he says. « I’ve discovered a field I didn’t know anything about. I like the idea of refurbishing. When you change jobs, you can feel a bit lost, but I’ve had good support. Working for the Games is a source of pride and an honour, » says the man who loves football but will also be closely following the swimming, judo and table tennis events. His future? To go as far as possible. « Now I know I can make my own way. «